La Guinée, à travers ses différentes équipes sportives nationales, a participé aux Jeux Olympiques d’été qui se déroulent actuellement à Paris, en France. Cependant, après l’élimination précoce de ses athlètes à tous les niveaux, la situation reste compliquée. À ce jour, l’inquiétude commence à s’emparer des athlètes et des accompagnateurs car leurs primes ne sont toujours pas payées, rapporte stade28.net.

Au-delà des primes, les hôtels où résident les membres de la délégation guinéenne n’ont également pas été payés. Ainsi, à Paris, la pression monte chez les athlètes et les accompagnateurs pour réclamer des indemnités qui tardent trop à être versées.

Cette situation n’échappe pas aux autorités guinéennes. Notre source d’information nous a fait savoir que la faute ne revient pas au ministère de la Jeunesse et des Sports, mais plutôt à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), qui retarde toujours à Conakry l’opération de décaissement de l’argent destiné à la participation guinéenne aux JO Paris 2024. « Le département en charge des sports a transmis toute la situation à qui de droit. Maintenant, le décaissement se trouve au niveau de la Banque Centrale. Le ministre Keamou Bogola Haba est présentement à Conakry pour se mettre en rapport avec les autorités de la banque centrale afin de débloquer la situation », a-t-il expliqué.

Pendant ce temps, les athlètes et leurs encadreurs ainsi qu’une bonne partie des membres de la délégation guinéenne, qui se trouvent dans les hôtels de l’Hexagone, se nourrissent avec l’espoir que les choses seront réglées une fois les fonds débloqués à Conakry.

Si rien n’est fait dans les prochaines heures, les athlètes et les membres de la délégation guinéenne se verront délogés des hôtels et du village des JO à Paris. Si cela s’avère vrai, la situation serait imputable à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG). Il est urgent de réagir pour éviter cette honte.

Marif Youla