Alors que certains estiment que la révocation provisoire du président Aboubacar Dinah Sampil par sept membres du Comité exécutif de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) ne constitue pas une crise, Abdoul Karim Bangoura, plus connu sous le nom d’AKB, soutient fermement le contraire.
Ancien international guinéen et candidat malheureux à la dernière élection à la présidence de la Féguifoot, AKB affirme sans détour que le football guinéen traverse une crise profonde, persistante et bien réelle. Dans un post publié sur sa page Facebook ce mercredi 23 avril 2025, il s’est exprimé en ces termes :
« Cette crise n’est ni accidentelle ni passagère : elle est structurelle, entretenue et organisée. Elle profite à une poignée de personnes bien identifiées, qui tirent les ficelles depuis trop longtemps et utilisent le football guinéen comme un tremplin personnel, plutôt que comme un véritable levier de développement national.
Aujourd’hui, le temps des demi-mesures est révolu. Il est temps d’agir.
C’est dans cet esprit que je soumettrai (dans un prochain post) aux autorités de notre pays une proposition pour sortir définitivement de cette spirale de crises. Une refondation en profondeur, courageuse, ambitieuse et surtout indépendante des réseaux d’intérêts qui ont démontré leurs limites. »
Poursuivant son propos, AKB propose des pistes concrètes de sortie de crise et appelle à une prise de responsabilité claire de la part des autorités guinéennes :
« Il est grand temps que les autorités assument pleinement leurs responsabilités historiques. Le football guinéen ne peut plus continuer à être confisqué, méprisé et mal géré, au détriment d’une jeunesse pleine de talent et d’espoir. »
Enfin, Abdoul Karim Bangoura conclut en réaffirmant son engagement total en faveur d’un renouveau du football guinéen :
« Je mets à disposition mon expertise, mon expérience de terrain et ma loyauté envers ce pays, pour contribuer à reconstruire un football digne, fort, transparent et orienté vers la performance.
Il ne s’agit plus de dénoncer. Il s’agit de rebâtir. Et cela commence maintenant. »